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Wild Raven Adventure

Mardi le 29 août au vendredi le 13 octobre 2017 - Thessalon (ON) à Québec (QC)

Le dernier mois et demi a été marqué par de grandes émotions, des surprises et des moments intenses et magiques. Il a été embelli par des rencontres et surtout, par l’amitié. C’est toujours fascinant à quel point nous avons l’impression, lorsque nous revoyons un grand ami que nous n’avions pas vu depuis longtemps, que c’était comme si c’était hier la dernière fois que nous l’avions vu. Toujours la même grande amitié et la même camaraderie. Les temps changent; l’environnement change; nous avons tous vécus différentes expériences; notre vision peut changer; mais nous sommes toujours les mêmes les uns face aux autres. Voici le résumé des dernières semaines :


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Alors que nous venions de terminer de mettre à jour le blog, nous avons vu les lumières d’une voiture arriver dans la noirceur depuis la fenêtre de notre habitation temporaire au Carolina Beach (Thessalon). Nous n’attendions pas nos amis Terry et Pauline (et leur chien Wynston) avant le lendemain. Mais ils avaient décidé de conduire les trois heures supplémentaires à la sortie du traversier et venir nous surprendre. Quelle belle surprise! Quelle joie! Nous avons passé des journées incroyables avec nos amis. Nous avons visité probablement tout ce que nous pouvions visiter à ce moment dans la région, dont le musée du village de Bruce Mines où nous avons eu droit à une superbe visite guidé. Jamais nous n’avions eu autant d’information. Bravo!


Avec Pauline et Terry, nous avons ri, bien mangé, discuté, visité, jouer aux cartes et rattrapé le temps perdus. C’est aussi avec eux que finalement notre processus de réflexion sur le « après » (que nous cherchions toujours à repousser) s’est enclenché. Nous ne nous donnions que 10 minutes par jour pour discuter de la fin de notre périple et à chaque fois, nous finissions par éviter le sujet. Ni un ni l’autre ne voulait faire face à la réalité qui allait nous rejoindre rapidement. De penser que nous devrons être statiques à un endroit, de ne plus vivre à l’extérieur et de recommencer à travailler nous faisait déjà déprimer. Hors, avec nos amis, nous avons finalement fait tomber le tabou entourant notre arrivée et nous nous sommes même sentis prêts à planifier notre nouvelle vie. L’amitié de nos amis nous a aidés à surmonter un premier obstacle et surtout nos craintes. Ils étaient là pour nous et sans le savoir, ils étaient venus nous voir au bon moment. C’est avec de la tristesse, mais une reconnaissance immense que nous avons laissé dans notre sillage Terry, Pauline et Wynston le matin du 31 août. Nous sommes repartis sur le Chenal Nord en direction de Killarney (ON).


Nous avons eu droit à des conditions agréables : juste assez chaud, mais pas trop et des nuits plus fraîches, mais très confortables dans notre tente. Nous sommes arrivés à Stillwater Marina & Campground à Birch Island le 4 septembre. À cet endroit, nous avons rencontré Murray, le propriétaire. Murray est aussi un policier qui travaille énormément dans sa communauté pour faire vivre des expériences positives et enrichissantes aux jeunes de la réserve où il habite. En plus des programmes communautaires et de groupe, il fait des projets individuels et adaptés en fonction de la réalité de chacune des personnes. Ils amènent les jeunes en bateau et à la pêche. Il cherche à leur donner confiance et développer des passions. Ce fut une rencontre forte intéressante. Murray nous a aussi offert de transporter en bateau jusqu’à Killarney les sacs que nous n’aurions pas besoin pour la nuit. Killarney était la destination du lendemain et nous avions choisi une route plus sure en fonction de la météo, mais qui nécessitait un portage.


Le 5 septembre, nous sommes arrivés à Killarney. Nous avions hâte de pouvoir manger du Fish & Chips, préparé avec du poisson frais pêché à tous les jours. Herbert Fisheries sert le meilleur Fish & Chips « ever ». Nous n’avons jamais goûté aussi bon. Puis, nous avons récupéré nos sacs, une boite à la poste et le drone que notre ami Denis nous avait transmis (remis à jour par son fils François-Xavier). Nous sommes repartis en après-midi de Killarney et avons fait notre entrée dans la magnifique baie Géorgienne. Ha la baie Géorgienne! On adore. L’eau est translucide, verte et bleue. Il y a des milliers d’île de granite rose. Il y a des pins et des cèdres. C’est tellement beau. Pas surprenant que nos amis Michael et Jane nous disent que la baie Géorgienne est certainement un des plus beaux endroits au monde où pagayer. Ils ont voyagé beaucoup et pagayer à bien des endroits. La baie Géorgienne reste leur endroit préféré et ils y reviennent à chaque année. Pour nous, c’est le paradis. Ce paradis, nous avons pris le temps de le filmé avec le drone aussi.


Puis, nous avons fait notre entrée dans la rivière des Français. Ça faisait longtemps que nous ne l’avions pas vu. La dernière fois, le niveau d’eau était extrêmement bas (en 2012). Cette année, c’était tout le contraire. Le décor nous semblait très différent et pourtant, nous avions gardé un souvenir bien détaillé des lieux. Vu le niveau d’eau élevé, il nous a été difficile se rendre jusqu’au portage de la chute du Récollet. L’eau poussait fortement sur la paroi. Il nous a même fallu faire de la cordelette à un moment pour avancer jusqu’au portage. Après avoir passé la chute du Récollet, nous avons rencontré nos amis Ena, Dennis et Leah à une marina située plus loin. Ils nous avaient donné rendez-vous pour le dîner. Ena et Leah avait tout prévu. Un repas de luxe et tellement délicieux. Ça nous faisait drôle de penser que durant notre journée de canot, nous avions eu la chance de manger du magret de canard. Un vrai festin! Nous sommes vraiment chanceux et comblés d’avoir de si bons amis. Faire toute cette route pour nous voir et dîner avec nous … Wow!


Graduellement, la température s’est mise à changer et ressembler de plus en plus à l’automne. Une lourde nappe de brouillard couvrait les rayons grandissants du soleil à tous les matins. La rosée était forte et les nuits plus fraîches. Toutefois, les journées étaient toujours aussi confortables et la température parfaite pour faire les portages restants de la rivière des Français.


La traversée du lac Nipissing s’est relativement bien passée. Elle a débuté avec un vent léger et de travers en quittant l’embouchure de la rivière de Français. Puis, un vent de plus en plus fort et des vagues grandissantes. Nous avons dû allonger le parcours en ne piquant pas directement au travers du lac vers North Bay. À un moment, lorsque nous avons pu changer de direction et profiter des vagues dans notre dos, nous avons pu surfer quelques grosses vagues. C’était plutôt amusant. Lorsque nous sommes arrivés à North Bay, nous avons été accueillis par Alain, le gérant de la marina municipal. Il nous offrit différentes solutions pour nous aider durant notre séjour à North Bay. C’est lui aussi qui nous indiqua qu’un nouvel hôtel venait d’ouvrait d’ouvrir ses portes. Nous y sommes arrêtés. Le Homewood Suites by Hilton qui avait ouvert ses portes 10 semaines plus tôt, nous invita généreusement à rester gratuitement pour la nuit, en plus de nous offrir le souper et le déjeuner. La suite était superbe. Même le canot a pu bénéficier du traitement royal en dormant dans le hall d’entrée.


Le lendemain, nous avons marché en tirant le canot jusqu’au lac à la Truite. C’est à cet endroit que nous nous sommes remis à l’eau et avons fait notre entrée dans la rivière Mattawa, la mythique rivière Mattawa. Véritable autoroute dans le temps de la traite des fourrures, tous ses portages portent un nom pour une raison. Des plaques sont installées au début des portages pour raconter l’histoire (voir photos). Étienne Brûlé fut le premier européen à voyager sur cette rivière en 1610, suivi par Samuel de Champlain en 1615. Notre séjour sur la rivière fut de courte durée, mais combien charmant. Les portages se sont bien déroulés (nous commençons à avoir pas mal d’expérience en la matière) et le décor était joli. Tous les matins, nous commencions à pagayer dans la brume. On se laissait transporter dans le temps et notre imagination fonctionnait à plein. On aurait pu voir arriver un Canot du Maître en face de nous au travers le voile blanchâtre matinal (http://www.hbcheritage.ca/legacy/canoe.html).



Rendus à Mattawa (le village), situé à la jonction des rivières Mattawa et des Outaouais, nous sommes arrêtés pour deux nuits. Nous avions du ravitaillement à récupérer et des envois à faire. Par la suite, nous avons continué en nous remémorant les endroits où nous étions arrêtés en 2012. Il faisait chaud et beau. La température semblait vouloir revenir à celle d’été. Mis à part le changement de couleur des feuilles, qui commençait à s’opérer graduellement, et la diminution des heures d’ensoleillement, nous nous serions crus en été (même durant la nuit). Ressenti 32°C le 16 septembre, 34°C le 17 septembre et ainsi de suite. Nous qui venions de recevoir nos grosses bottes en prévision du froid. C’est plutôt les manches courtes que nous avons dû ressortis et ce fut chaud et humide durant le portage de Rapides-des-Joachins.



Le 18 septembre, nous sommes passés dans l’ancien terrain de jeu de Pierre. Il a vécu longtemps à Petawawa lorsqu’il était dans les Forces Armées Canadiennes. Il m’a raconté des histoires et s’est remémoré des souvenirs. Même après 15 ans de vie commune, il trouve encore des histoires à me raconter que je ne connaissais pas. Pierre est un excellent conteur. Ceux et celles qui le connaissent sauront de quoi je parle et pourront certifier que je ne me suis pas ennuyée. Vers la fin de la journée, nous sommes arrivés au Chenal de la Culbute, situé à l’ouest de Chapeau. Nous avons frappé un « mur » pour ainsi dire. Les rapides et la chute n’étaient pas praticables en raison du niveau d’eau élevé. Nous sommes donc sortis sur un chemin de sable pour se rendre au Chemin de Chapeau Waltham et tirer le canot jusqu’au prochain endroit où nous pourrions nous remettre à l’eau. Nous avons contacté nos amis Louis, Monique et leur fille Klaudie pour leur donner des nouvelles, car nous avions prévus les visiter le lendemain. Louis s’est tout de suite offert pour venir nous chercher après sa journée de travail. Avec Klaudie, ils sont arrivés alors que nous marchions sur la route. Un bon souper préparé par Monique nous attendait et c’est sur le bord de la rivière, dans la roulotte de Monique et Louis, que nous avons terminé notre journée. Nous avons par la suite passé de superbes journées et soirées avec nos amis. Fort Coulonge est une jolie communauté et surtout tissée serrée. Grâce à Monique, nous avons aussi passé à la radio local (CHIP FM) et avons aussi donné une entrevue pour le Journal de Pontiac. Tout le monde connait Louis et Monique ici. C’était plaisant voir cette camaraderie et bonne humeur palpable tout autour de nous. Par la suite, c’est chez la sœur de Monique que nous sommes allés à Quyon le 20 septembre. Micheline, Raymond, Jenna et Alexis nous ont accueillis à bras ouverts. Nous avons passé une belle fin de soirée et eu de belles discussions. Le lendemain, nous avons déjeuné avec Micheline et Jenna. Un beau début de journée. Puis, nous avons repris le chemin de l’eau, mais pas pour longtemps. Car Jean Robert et Odette, nos amis de Québec, nous attendaient pour une belle fin de semaine à Ottawa. Nous avons ri lorsque nous avons vu Odette danser de joie sur la plage à notre arrivée. Ce fut des retrouvailles merveilleuses. La dernière fois que nous les avions vus, c’était à Buffalo Narrows en Saskatchewan alors qu’ils avaient conduit durant 3,5 jours seulement pour venir nous voir. Nous avons passé du temps fantastiques avec nos amis et avons même pu voir une de leur fille (Myriam) qui est maintenant déménagée à Ottawa. Nous avons passé aussi une nuit à l’hôtel Radisson où encore une fois, notre canot s’est vu mettre en sécurité dans une belle salle de conférence. Un immense merci à l’équipe de direction de l’hôtel!


Le samedi 23 septembre, nous sommes tous allés rencontrer notre ami Manuel. Nous avons passé une belle soirée chez lui. Le lendemain, Jean Robert et Odette sont repartis et nous sommes restés chez Manuel. Nous avons eu bien du plaisir tous ensemble. Puis, lundi matin est arrivé et Manu devait aller travailler. Hors, une canicule sévissait. Il faisait beaucoup trop chaud pour pagayer. Jasmine cherchait l’ombre et n’avait pas beaucoup d’énergie. Cette canicule dura jusqu’au mercredi en fin de journée. Le jeudi matin, nous sommes repartis de chez Manuel. Là c’était vrai. Nous savions qu’il ne restait que huit jours avant de rentrer à Québec. C’était le dernier droit.


Nous étions déjà nostalgiques à l’idée de la fin. Nous n’étions pas tout à fait prêts. Mais nous avions huit jours pour faire face à ce qui nous attendait. La première nuit, nous l’avons passé au Camping Plage Rouge. Même si la saison était terminée, la propriétaire nous a permis de camper. La seconde journée, nous avons passé l’écluse du barrage de Carillon. Nous y avons rencontré Anne-Marie, une employée de Parc Canada. Elle nous a donné des biscuits à la canneberge et aux brisures de chocolat fraîchement préparés. Nous avons terminé notre journée tout juste avant que le soleil ne se couche au Hudson Yacht Club. Nous avons reçu un très bel accueil et avons même été invité à participer au souper des membres. Une belle soirée! Merci à vous tous pour nous avons permis de pouvoir utiliser les installations, pour le souper et la belle soirée.


Le samedi 30 septembre, le vent était fort de notre côté de rivière. Mais une fois rendus du côté d’Oka, les conditions étaient excellentes. Nous sommes arrêtés plus loin à Pointe-Calumet rencontrer Bernard, un ami et le beau-frère de Denis et Danielle (nos grands amis de Québec). Nous avons passé l’après-midi avec lui et la soirée. Bernard est allé montrer les conditions de la rivière des Milles Iles à Pierre. Nous avons passé une nuit confortable et un bon séjour avec Bernard. Bernard à 86 ans et il fait au moins 15 ans de moins. Il est actif et vif. Il est tout simplement impressionnant et inspirant. Il est même revenu nous voir le lendemain sur la rivière après notre départ. Il voulait nous voir passer les premiers rapides. Il nous dit plus tard qu’il c’était fait interpellé après avoir traversée une clôture et avoir grimpé sur des roches pour se rapprocher de l’eau. Même à 86 ans, il se fait prendre à faire des « mauvais coups » comme s’il était comme un adolescent.


La rivière des Milles Iles a été plaisante à pagayer. Nous n’avions pas vraiment prévu passer par là au début. Nous n’avons pas regretté notre choix. C’est Bernard qui nous a convaincu. Le niveau d’eau était bon à ce moment pour pouvoir pagayer. Malgré un départ tardif ce jour-là, nous avons réussi à nous rendre à la hauteur de Repentigny et trouver une belle île où camper sur le Fleuve Saint-Laurent. Nous avons vu quelques gros bateaux passer dans le chenal et vu que l’eau se retirait de la plage à leur passage avant de ne revenir avec de petites vagues.


Le lendemain, nous avons très bien avancé. Vive le courant du Fleuve Saint-Laurent. Nous nous sommes rendus jusqu’au lac St-Pierre. Nous avons vu le soleil se coucher et la lune éclairer le lac comme en plein jour. Lorsque le soleil se coucha et au moment où le dernier rayon disparaissait, il y a un voile gris qui apparut tout d’un coup et pour quelques secondes avant que la lune ne commence à faire s’instiller l’eau calme du lac et redonner un peu de clarté. C’est comme lorsque le téléphone ajuste la luminosité de l’écran tout d’un coup en fonction de l’éclairage ambiant. C’est finalement à la noirceur que nous sommes arrivés à Louiseville au Camping et Marina Louiseville. Nous avons été bien accueillis par Louise et Nicole, deux sœurs. Elles nous ont commandé une pizza et donné accès aux services. Le camping est familial et il y règne une belle atmosphère.


Puis, c’est à Batiscan que nous avons dormi la nuit suivante. À cet endroit, les marées commencent. Nous aimions bien pagayer tard durant l’été alors que le soleil se couchait vers 22h30. Malheureusement, nous ne pouvions plus compter sur des longues journées. À 18h50, il faisait déjà noir.


Le mercredi 4 octobre, nous sommes partis de Batiscan sous un ciel gris et lourd. Nous savions qu’il allait pleuvoir, particulièrement en après-midi et en soirée. Nous nous étions donc dit que nous allions nous rendre le plus loin possible en profitant de la marée et qu’il serait bon d’arrêter avant le début de la pluie. Nous avons fait escale à Portneuf pour dîner. Ça nous faisait drôle de revoir un endroit très familier après toutes ces années. Déjà, le bassin de la marina était pratiquement vide. Il ne restait que quelques bateaux et voiliers. Puis, nous avons poussé jusqu’à Neuville au Club Nautique Vauquelin. Nous avons reçu l’autorisation de monter notre tente sur le gazon à côté du bâtiment. Nous avons dû attendre une bonne heure avant de pouvoir vider le canot et monter notre campement. Une ligne de grain passa et fut suivi d’une pluie abondante. Une fois rendus dans la tente, nous étions sans mots. C’était la dernière nuit dans notre tente. C’était la dernière soirée de notre périple. C’était la fin demain. Nous avions convenu d’arrêter finalement à Québec plutôt que de poursuivre à Moncton. C’était une question de budget et de bon sens pour les mois à venir.


Le jeudi 5 octobre, nous avons pris notre temps pour ramasser et déjeuner. Il faisait soleil. Le ciel était radieux et lumineux. Comme durant les plus de milles jours passés à pagayer aux États-Unis et au Canada, nous avons démonté la tente, rangé, portagé notre matériel et le canot jusqu’à la rampe. Nous avons rempli le canot. Jasmine est montée par elle-même sur son embarcation. Nous nous sommes donné un bec et nous nous sommes souhaités une belle journée. Puis, nous nous sommes laissé porter par la marée descendante. Nous avons discuté. J’ai pleuré. Nous étions à l’aube d’une nouvelle étape dans nos vies. Si nous avions eu les moyens financiers, nous aurions continué. Mais il était maintenant temps pour nous de rentrer.


Nous sommes arrivés un peu après 13h30 à la Marina de Cap-Rouge. La marée était basse et nous avons dû faire de la cordelette pour se rendre jusqu’à la rampe où nous étions attendus par famille, amis et les médias. En marchant dans la boue visqueuse et glissante, nous avons fait notre chemin. Nous étions heureux, fiers et reconnaissants. Et c’est ainsi que nous avons mis fin à l’Odyssée NorAm. Remplis d’émotions et de souvenirs incroyables.



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Nous aimerions prendre le temps de remercier tous les gens qui se sont déplacés pour venir nous voir à notre arrivée, ainsi que tous ceux et celles qui nous ont écrits et transmis des messages. Merci à vous tous, vous qui nous lisez et suivez, de nous avoir suivi durant toutes ses années. Merci à toutes les personnes que nous avons rencontrés, car c’est vous qui avez fait de notre histoire, une histoire fantastique et magique. Merci à Denis et Danielle qui ont toujours été là pour nous, tout comme Terry et Pauline. Merci à Jean Robert et Odette d’être venu nous voir si souvent et nous avoir offert un toit sur la tête ici à Québec. Merci à Leah qui depuis le tout début corrige tous les textes en anglais. Merci à Michael qui nous aidé plus d’une fois entre autre dans le transport des canots. Merci à Lisa et Jim pour les prévisions météos et les nombreux appels pour s’assurer que nos colis allaient être retenus aux bureaux de poste. Merci à Mireille, Dave et leur enfants Lucien et Florent qui ont, à tous les mois, transmis notre ravitaillement et même acheté de la nourriture à Jasmine lorsque nous ne pouvions trouver localement. Ils ont toujours continué à nous aider, malgré leur propre défi avec Florent qui a été gravement malade. Merci à tous nos amis proches pour leur soutien. Merci!


Merci à tous nos commanditaires et partenaires sans qui nous n’aurons pu partir : Clic Assure, Ortlieb, Reprografic, Hilleberg, Happy Yak, inReach Canada (maintenant Garmin), Clif Bar, Jack Wolfskin, DJI et DroneXperts, Clipper Canoes, Kokatat, Grey Owl Paddles, North West Company, Exped, Hanwag, Arc’Teryx, The Original Bug Shirt, et Maclinik. Merci à tous nos précieux donateurs et vous tous qui ont posé un geste, aussi petit soit-il, pour nous aider.


Bien que l’aventure sur l’eau soit terminée, l’Odyssée NorAm continuera d’exister. Nous avons plusieurs projets en tête et en cours, dont un livre, un film et des conférences. Nous allons continuer de vous donner des nouvelles. Vous serez informé de notre prochain déplacement, car oui, il nous faut retrouver un endroit où rester. Cela ne fait qu’une semaine que nous sommes arrivés. Le temps passe déjà rapidement et il semble qu'il nous échappe. Il y a beaucoup à faire. Nous vivons la fin d’un chapitre et le début d’un autre en même temps.



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